Quittance par compensation portant à 450 francs {Le Faou/Saouzanet} (AD29 4 E 22 47)

Etude de Me Kerbourch notaire à Briec

Le 15 octobre 1871

Ont comparu :

François Le Faou fils cultivateur demeurant au lieu de Guervennou en la commune d’Edern agissant en son nom et comme administrateur des biens de Louise Saouzanet son épouse, cultivatrice demeurant avec lui, et avec laquelle il est commun en biens aux termes de son contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 25 juin dernier

D’une part,

Et Corentin Saouzanet, autre cultivateur demeurant actuellement au lieu de Guergaridou en la commune de Briec

D’autre part,

Lesquels comparants ont exposé que par le contrat de mariage sus relaté, Alain Saouzanet père et beau-père des comparants, constitua à la dite femme Le Faou, une dot de 900 F exigible en deux termes égaux les 29 septembre 1871 et 29 septembre 1873 ; que par une donation entre vifs portant partage anticipé reçue par le notaire soussigné le 20 août dernier et faite par Louis Alain Saouzanet de tous ses biens meubles et immeubles sis au dit lieu de Guervennou, au profit de ses cinq enfants, en attribuant le tout au dit Corentin Saouzanet qui fut chargé de payer à chacun de ses quatre frères et sœurs une somme de 900 francs pour les remplir de leurs droits légitimaires en la dite donation ; ce dernier devait payer en acquis de son père la dot constituée à la femme Le Faou en formant le montant de son lot de partage et que bail passé devant le dit Me Kerbourch le 20 août dernier, le même Corentin Saouzanet a donné à ferme aux dits époux Le Faou ses immeubles du dit lieu de Guervennou pour neuf ans commencés le 29 septembre dernier moyennant le prix annuel à 270 francs exigible d’avance.

D’où il résulte que Corentin Saouzanet comparant doit à la femme Le Faou pour paiement du premier terme de son départage une somme de 450 francs.