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Quittance générale portant à 450 francs {Michelet/Saouzanet} (AD29 4 E 22 47)

Etude de Me Kerbourch, notaire à la résidence de Briec

Le 17 septembre 1873



A comparu :

Hervé Michelet, cultivateur demeurant précédemment au lieu de Garsabouder Bras et aujourd’hui au lieu de Guergaridou en la commune de Briec,

Agissant comme marie et procureur de droit de Marie Saouzanet, son époux, cultivatrice, demeurant avec lui et avec laquelle il est commun en biens, aux termes de son contrat de mariage, passé devant le notaire soussigné le 30 mai 1871

Lequel comparant, en sa dite qualité a, par les présentes, reconnu avoit tout présentement reçu, en bonnes espèces d’or et de billets de banque, comptées et réellement délivrées à la vue du notaire soussigné,

De Corentin Saouzanet, son beau-frère, autre cultivateur demeurant précédemment au lieu de Guervennou en la commune d’Edern, et aujourd’hui au sus-dit lieu de Guergaridou, aussi ici présent,

Une somme de 450 francs, pour parfait paiement et solution définitive à celle principale de 900 francs, montant du lot assigné à la dite Marie Saouzanet, pour sa part héréditaire dans la succession échue de Louise Le Corre, sa mère et dans celle à échoir d’Alain Saouzanet, son père, aux termes d’une donation entre-vifs portant partage anticipé, faite par ce dernier devant Me Kbourch, notaire soussigné le 20 août 1871 au profit de Marie Saouzanet et Corentin Saouzanet, sus-nommés et autres, ses quatre enfants, des ses biens meubles et immeubles avec réunion de ceux de Louise Le Corre, sa défunte épouse, le tout situé au dit lieu de Guervennou, et attribué en totalité au dit Corentin Saouzanet, laquelle somme principale de 900 francs qu’Alain Saouzanet père constitua en dot à la femme Michelet, sa fille sus-nommée en son contrat de mariage reçu par le notaire soussigné, le 30 mai 1871, Corentin Saouzanet fut chargé aux termes de la donation-partage sus-énoncée, à lui payer en argent, à titre de soulte en retour de lot, pour la remplir de ses droits légitimaires dans la succession échue de sa mère et dans celle à échoir de son père.

Par suite de ce paiement de 450 francs qui vient de lui être fait, Hervé michelet comparant convenu aux qualités, par le présent, bonne et valable quittance, sans aucune réservation, à Corentin Saouzanet, son beau-frère sus-nommé, des dits dot et lot de partage lui ayant été payés suivant quittance passée devant le dit Me Kbourch, le 20 octobre 1872.