Vente d’immeubles sis au lieu de Guergaridou en Briec, moyennant 240 francs (AD29 4 E 22 47)

Etude de Me Kerbourch

Le 13 janvier 1873



Ont comparu :

René Le Bras, scieur de long et Marie Anne Coliou, sa femme de lui autorisée, ménagère, demeurant au lieu de Coat Drégat en la commune d’Edern,

Lesquels ont, par ces présentes, vendu avec obligation solidaire entre eux de garantir de toute espèce de troubles

A Jacques Cornec, couvreur en ardoises, époux de Corentine Le Gall, demeurant au lieu de Croas Ver, près le bourg, en la commune de Brie, à ce présent, acquéreur et acceptant,

1°) Une petite maison, couverte en pailles, figurant au plan cadastral de la commune de Briec, sous le numéro cinq cent cinquante cinq de la section P

2°) Le droit de puiser de l’eau dans le puits qui se trouve dans un champ nommé Parc Allic appartenant aux époux Pierre Feunteun en contribuant à toutes les réparations d’entretien et d’usage de ce puits, droit que les vendeurs ont acquis des époux Pierre Feunteun, leurs vendeurs, aux termes du contrat qui sera ci-après relaté ;

3°) Et les droits que les vendeurs peuvent avoir dans l’emplacement d’une petite crèche au nord de la maison sus-désignée et cela sans garantie ;

Le tout situé au lieu de Guergaridou, en la commune de Briec.

Desquels articles d’immeubles qui sont vendus avec toutes leurs circonstances et dépendances, il n’est pas fait ici une plus longue désignation à la réquisition de l’acquéreur qui a déclaré les bien connaître pour les avoir vus et visités avant ce jour dans l’intention d’en faire l’acquisition, et en être content.

Les droits présentement vendus appartenaient aux époux Le Bras, vendeurs pour les avoir acquis aux termes de contrat passé devant le notaire soussigné, le 9 juillet 1872, de Pierre Feunteun et Marie Isabelle Le Grand sa femme à laquelle ils appartenaient, pour avoir été compris, avec d’autres immeubles, dans une donation entre-vifs lui faite, suivant acte passé devant Me Lollivier, ex-notaire à Briec, le 18 juillet 1842.

L’acquéreur sera propriétaire des droits lui présentement vendus, à compter de ce jour, et il en aura la jouissance par mains, à partir du 29 septembre 1873, à moins que les vendeurs ne veuillent habiter eux-mêmes la dite maison jusqu’au 29 septembre 1874, auquel cas ils paieront à l’acquéreur à cette dernière époque et à titre de loyer pour un an, une somme de douze francs.

La présente vente est faite et convenue entre les parties comparantes à la charge par l’acquéreur qui s’y oblige :

De prendre les immeubles leur présentement vendus dans l’état, qu’ils se trouvent aujourd’hui, sans pouvoir faire aucune réclamation.