Quittance à valoir portant à 1800 francs {Pennec / Pennec}

Etude de Me Pierre Kerbourch notaire à Briec

Le 4 juillet 1877

A comparu :

Hervé Pennec, cultivateur, aujourd\'hui époux de Marie Jacq demeurant autrefois au lieu de Pennaménez en la commune d\'Edern, plus tard au bourg communal d\'Edern et actuellement au lieu de Quénachgonaval en la même commune.
Lequel a par ces présentes reconnu avoir tout présentement reçu en bonnes espèces d\'or, d\'argent et de billets de banque délivrées à la vue du notaire soussigné,

De Pierre Pennec, son frère, autre cultivateur, demeurant au lieu de Pennaménez précité, commune d\'Edern à ce présent,

La somme de dix huit cent francs pour valoir à celle de deux mille sept cent francs montant de l\'attribution assigné au dit Hervé Pennec, pour ses droit légitimaires par une donation entre vifs portant partage anticipé, reçue par Me Briand, ancien notaire à Gouézec, le vingt six janvier mil huit cent soixante dix et faite par François Pennec, veuf de Louise Cozic, en son vivant cultivateur demeurant au lieu de Pennaménez, de tous ses biens meubles et immeubles sis au même lieu avec réunion et attribution de ceux qui dépendaient de la succession de sa défunte épouse, au profit de tous ses enfants et petits enfants, en les attribuant en totalité au dit Pierre Pennec à la charge par lui de payer en argent, à titre de soulte au retour de lot, à chacun de ses co-héritiers une somme de deux mille sept cent francs pour le remplir de ses droits dans les successions aujourd\'hui échues de ses auteurs (?)

De laquelle somme de dix huit cent francs, Hervé Pennec, comparant consent par le présent, bonne et valable quittance à Pierre Pennec, son frère sus nommé sous la réserve des neuf cents francs lui restant dûs pour solde de son lot de partage.

Mention des présentes est consentie sur toutes pièces où besoin sera.
Les frais de la présente demeurent à la charge de Pierre Pennec qui a promis de les payer

Dont acte en minute
Fait et passé au bourg de Briec, dans l\'étude et au rapport du dit Me Kbourch
L\'an mil huit cent soixante dix sept, le quatre du mois de juillet.