Le sourire de la mogette

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Mercredi, octobre 14 2009

Saint Paul en Pareds (la légende des Farfadets)..

Historique de l' église de Saint Paul en Pareds.

Au XIVè siècle, les religieux de Saint Jouin de Marnes, aidés par le seigneur de Saint Paul, messire de Surgères, résidant à la Flocellière, construisent un édifice peu vaste : c'est le chœur de l'église actuelle. A la fin du XVè siècle, on élève deux nefs en prolongement du mur d'entrée. Celle du nord est coiffée d'un clocher carré. 


Ce sont ces deux extensions qui donnent à l' église actuelle, d' avoir cette dimension, hors du commun..

En 1538, l' église est dotée de sa première cloche. Celle-ci, est l'une des plus anciennes de Vendée, et reste la seule cloche de l'église jusqu'en 1741.
La position de l'édifice à l'écart du bourg et de son château est à l'origine de la légende des Farfadets, ces lutins qui, la nuit, déplaçaient les pierres de la construction.



Sur le mur sud de l'église (voir photo du haut), entièrement appareillé de granit, s'élève le portail d'entrée aux multiples arcatures de style gothique flamboyant. Au dessus de la porte, l'écusson écartelé témoigne d'un mariage du XVIIè siècle , celui d'un Cambourg, propriétaire du château, avec une Chabot.
On trouve également dans l'église un monument commémorant la Première Guerre Mondiale. Il se présente sous la forme d'un bas-relief en plâtre peint, où les noms des soldats disparus sont encadrés par deux figures, celle d'un poilu et celle de Vercingétorix.
                                                                      

Source : Le Site du Diocèse de Luçon.

Les Epesses, son Eglise et sa chapelle..

Les Epesses, l'Eglise Notre Dame


L'église dans sa forme actuelle est proche de celle du XVè siècle. Les voûtes sont de style angevin, dit "Plantagenêt". Les vitraux du côté droit se veulent une réplique de l'art roman, tandis que ceux du côté gauche de style gothique flamboyant sont de même époque que les voûtes. Le chœur et le portail, plus récents, sont construits par René II du Puy du Fou dans la première moitié du XVIIè siècle. La voûte en berceau du chœur est ornée de caissons de granit. Les différentes clefs de voûte de l'église sont frappées aux armes des seigneurs du Puy du Fou : les trois macles d'argent – losanges - , parfois accompagnées des armes des alliances successives.
La crypte en forme de croix latine, longue de 21 mètres, est accessible par des portes dissimulées dans les boiserie du chœur. Voûtée aussi en caisson, elle est l'enfeu de la famille seigneuriale du Puy du Fou. Les tombes ont été profanées à la Révolution. L'un des squelettes, remarquable par sa longue barbe, reste, jusqu'à la restauration des Bourbons, assis au fond d'un caveau, suscitant l'émotion des curieux. La crypte n'est plus accessible momentanément.
Le nouveau seigneur du Puy du Fou, Claude de Boislève, fait construire le retable où les formes ovales et l'envol de personnages sur ciel d'azur annoncent le goût du XVIIIè siècle. Le grand médaillon représente l'Adoration des Bergers, tandis que le plus petit figure l'Assomption de la Vierge. Au dessus des statues de Saint Pierre et de Saint Paul trônent les effigies des généreux donateurs.

                                                  Les Epesses  la Chapelle St Jean

Cette petite construction rectangulaire à nef unique de trois travées, couverte de voûte d'ogives, date du milieu du XVè siècle. Edifiée dans le premier cimetière près de l'église paroissiale, elle porte au dessus de l'entrée un blason aux armes du Puy du Fou. Désaffectée, elle a servi de salle de théâtre, puis de cinéma, et même de foyer de jeunes. Lors de fouilles récentes, on y a trouvé des moules de cloches. Elle accueille désormais des expositions temporaires pendant la période estivale.

Mardi, octobre 13 2009

Saint Mars La Réorthe, l' église Saint Médard

En contre-bas du Mont des Justices, à deux pas du coteau des Jarries, une paisible petite commune et son église, dédiée à Saint Médard...

La Chapelle Sainte Anne à Saint Laurent sur Sèvre

Cette petite chapelle, située à la croisée de deux chemins,dans la campagne Saint-Laurentaise, est dédiée à Sainte Anne.  Elle se trouve à mi-coteau, entre le bourg et l' Institution Saint Michel et surplombe la verdoyante campagne

Dimanche, octobre 11 2009

Puybelliard, sa petite église.

Ancienne commune vendéenne, Puybelliard est rattachée à Chantonnay depuis 1964..
Cette fusion incluait également la commune voisine de Saint Mars Des Prés

Le bourg de Puybelliard a su garder, pour le visiteur, un certain aspect médiéval et accueillant...
                                                          avec sa petite église,


                                       située à l' angle de la rue du Cheval Blanc,


                                           et ses petites ruelles étroites et sombres,


Toutes ces merveilles, nous rappelle le passé, pas si lointain, de la Vendée Bocagère.

Dimanche, septembre 27 2009

Saint Michel Mont Mercure_Le toit de la Vendée.

Dominant le bocage de ses 290m d'altitude, Saint-Michel-Mont-Mercure est le point culminant de la Vendée et des départements limitrophes.
Du parvis de l'église ou du haut du clocher, quel panorama !
La Vendée s'étale autour de vous en un paysage très diversifié : prairies, collines, vallons, etc... Un spectacle unique en vendée !

                                             Photo tirée du haut du clocher

Sa situation géographique, sur l'axe des Herbiers (10 mn) et de Pouzauges (7 mn) contribue au développement permanent de l'économie et de l'habitat.
La rocade du bocage, distante de 300 m du centre bourg, vous conduira rapidement à l'autoroute A87 (Cholet-Paris).
1971 habitants participent à la vie de la cité : industriels du meuble et de la ferronerie, restaurateurs, commerçants, artisans, agriculteurs, services divers...
Un réaménagement global des commerces sur la Place des Relais et la réalisation de deux lotissements à proximité de cet espace confirment la dynamique de la commune.
Saint-Michel-Mont-Mercure joue le carte de l'avenir avec son centre de formation des "Métiers de la bouche", et une vie associative forte et animée.
Vous aimez marcher ? Prenez votre bâton, gravissez ou dévalez les chemins creux et ombragés, les 25 km de sentiers balisés qui vous révèleront leur secret.
Faites le tour du lac en vous promenant ou laissez vous tenter par le goujon.
Un centre d'astronomie amateur vous permettra de vous évader vers les étoiles.
Gites ruraux et chambres d'hôtes de qualité vous accueilleront chaleureusement.

L'église (ci-dessus) de 47 mètres de haut, de style néo-romane, fut bâtie en deux temps : le choeur et les 3 premières travées à partir de 1877, puis le reste fut construit entre 1895 et 1897.
L'architecte reprit un plan assez semblable à celui de l'église de Chambretaud.
Il eut l'heureuse idée de rendre le clocher accessible aux visiteurs.
L'église a été restaurée de 1990 à 1994.

L'église est surmontée de l'archange saint Michel qui est le gardien fidèle du temps, des traditions. Déstabilisée lors de la tempête du 3 février 1957, la statue fut descendue pour sa restauration puis remise en place le 15 août 1961 par un hélicoptère en présence d'une foule nombreuse.

Les Herbiers et ses 3 églises..

L'origine du nom de la Ville des Herbiers (Herbadilla, ville de l'herbe) provient probablement de la zone d'herbe et de marais environnante.
Au moment où Jules César envahit la Gaule, une légion romaine nommée "l'Alouette" s'établit sur la colline qui domine Les Herbiers et qui, depuis, porte le nom de Mont des Alouettes.
Au Moyen Âge, l'activité religieuse, intellectuelle et agricole de l'abbaye de La Grainetière transforme toute la région.

Durant la guerre de Cent Ans, la ville n'est pas épargnée ; les Anglais l'envahissent ; ils sont chassés plus tard par Du Guesclin qui guerroie en Poitou.
De même, les guerres de Religion causent d'innombrables ruines.
A la Révolution, dans la nuit du 1er au 2 février 1794, 60 personnes sont massacrées et la ville est incendiée.

Le développement des Herbiers intervient à la fin du XIXe siècle avec la première fabrique de chaussures créée par Louis Rondeau.

Depuis le regroupement des Herbiers, (1)                                     (1)  l' église Saint Pierre
du Petit Bourg des Herbiers (2) et d'Ardelay (3) en 1964, la ville bénéficie d'un développement constant.

Le gros bourg agricole et rural devient une petite ville grâce à l'exceptionnel développement du commerce, de l'industrie et du tourisme. Il est aussi un important centre de formation accueillant chaque jour des milliers de jeunes du primaire aux formations supérieures.

Les Herbiers est ainsi devenu la "Métropole" du Haut Bocage Vendéen avec une population qui dépasse les quinze milles habitants et est toujours en pleine croissance. Les diverses zones industrielles, avec de nouveaux emplois, engendrent de nouvelles constructions, dans  de nouvelles cités, en périphérie de la ville.

        (2) l' église Notre Dame du Petit Bourg








                          Le Chateau et l' église Saint Sauveur d' Ardelay (3)


                                                                                      

Samedi, septembre 12 2009

Mesnard La Barotière, hier et aujourd'hui

L' ancienne église Saint-Christophe, de Mesnard La Barotière, dont la construction date du XI siècle, offre aujourd'hui, un véritable trésor de l' art médiéval..
De magnifiques peintures murales remontant au XIIIème siècle, ont été découvertes par hasard en 1950 dans le choeur.. Elles ont été définitivement dégagées en 1990 et constituent actuellement, l' un des plus beaux exemples de la décoration religieuse gothique, dans l' Ouest de la France..

(Photos : en haut, vue extérieure de l' édifice, au centre, une des fresques murales et en bas une pierre tombale, gravée).

L'ancienne église étant devenue trop vétuste et trop petite, la comtesse Flora Bellisen et sa fille Marie Caroline décident de construire à leurs frais une église néogothique. La première pierre est posée et bénite le 28 septembre 1864. Cette pierre, avec une petite crois gravée, constitue la base en granit de la colonne à droite de la sainte table. Bénite le 29 septembre 1871 par l'évêque de Luçon, son architecture de brique évoque les églises de la région toulousaine, où la famille de Mesnard possède des propriétés. L'église est donnée à la commune en 1977.
La pureté de ses lignes et ses splendides verrières font de cette église une des plus belles du diocèse. Dans le chœur est gravé dans le calcaire à l'arrière de l'autel : "Monseigneur Catteau, évêque de Luçon, a consacré et béni cet autel sous le titre de Notre Dame de Rosaire, le 29 juillet 1884". Parmi les nombreuses particularités, la chapelle, à droite du chœur, réservée au comtes et à leur famille, et accessible par une porte donnant sur l'extérieur, mais aussi des toilettes près de l'entrée de la sacristie, datant de la construction..

       Ci-dessus, les contreforts extèrieurs, donne à l' ensemble une certaine austérité.















Vue arrière de l' église de Mesnard La Barrotière, (qui nous donne un apperçu de l' architecture) ..

Lundi, septembre 7 2009

L' église de La Rabatelière

Au coeur du Bocage Vendéen, La Rabatelière et son église, surplombent la vallée de La Petite Maine, qui abrite le Sanctuaire de La Salette, dédié à Notre Dame...
Je vous parlerai de celui ci dans un prochain billet.