L' un des Evèques du Diocèse de Luçon, occupait de hautes fonctions à la Cour du Roi de France (voir) :
Un breton au pays de la mogette › Les Célébrités Vendéennes
Lundi, août 10 2009
Le Cardinal de RICHELIEU, Evèque de Luçon
Par Fanch le Lundi, août 10 2009, 14:55
Samedi, août 1 2009
Jean de Lattre de Tassigny, Maréchal de France.
Par Fanch le Samedi, août 1 2009, 17:36
Jean-Marie de Lattre de Tassigny, né le 2 février 1889 à
Mouilleron-en-Pareds en Vendée d'une vieille famille aristocratique des
Flandres françaises, il reçoit une éducation de qualité au collège
Saint Joseph de Poitiers. Carrière militaire
De 1898 à 1904 il prépare l'École navale et Saint-Cyr où il est reçu en
1908. Il effectue ses classes au 29e Dragons à Provins. Il est élève de
Saint-Cyr de 1909 à 1911, dans la promotion « Maurétanie » où il en
sort 4e de promotion. Il entre en 1911 à l'école de cavalerie à Saumur.
En 1912 il est affecté dans le 12e Dragons à Pont-à-Mousson puis sur le
front.
Pendant la Première Guerre mondiale
Il est capitaine du 93e régiment d'infanterie et termine la guerre avec 4 blessures et 8 citations. Il est ensuite affecté au 49e régiment d'infanterie de 1919 à 1921 à Bayonne. En 1921 il est envoyé au Maroc dans le 3e bureau et dans l'état-major de la région de Taza jusqu'en 1926. De 1927 à 1929 il suit les cours de l'école de guerre avec la 49e promotion. Il se marie avec Simone de Lamazière en 1927 et obtient d'elle un fils en 1928. En 1929 il devient chef de bataillon au 5e régiment d'infanterie à Coulommiers.
En 1932
il est promu à l'état-major de l'armée puis à celui du général Maxime
Weygand, vice-président du Conseil Supérieur de la Guerre au titre de
lieutenant-colonel. En 1935 il devient colonel, commandant le 151e
régiment d'infanterie à Metz. Entre 1937 et 1938 il suit des cours au
centre des hautes études militaires et devient en 1938 chef
d'état-major du gouverneur de Strasbourg.
Seconde guerre mondiale
Promu général de brigade le 23 mars 1939 il est chef d'état-major de la 5e armée le 2 septembre 1939. Le 1er janvier 1940 il prend le commandement de la 14e division d'infanterie qu'il commande pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel, où sa division résiste héroïquement, jusqu'à la Champagne et l'Yonne, et conserve miraculeusement sa cohésion militaire au milieu du chaos de la débâcle. De juillet 1940 à septembre 1941, il est adjoint au général commandant la 13e région militaire à Clermont-Ferrand puis devient général de division commandant des troupes de Tunisie jusqu'à la fin 1941. Par la suite il commande la 16e division à Montpellier et est promu général de corps d'armée. Lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes il refuse l'ordre de ne pas combattre et est arrêté. Il est condamné à 10 ans de prison par le tribunal d'État de la section de Lyon. Parvenant à s'évader de la prison de Riom le 3 septembre 1943 il rejoint Londres puis Alger où il arrive le 20 décembre 1943 après avoir été promu au rang de général d'armée le 11 novembre 1943 par le général de Gaulle. En décembre 1943 il commande l'armée B, qui devient la première armée française. Il débarque en Provence le 16 août 1944, prend Toulon et Marseille, remonte la vallée du Rhône, puis le Rhin, libère l'Alsace, et entre en Allemagne jusqu'au Danube. Il représenta la France à la signature de l'armistice du 8 mai 1945 à Berlin au quartier général du Maréchal Joukov.
Après la guerre
Entre décembre 1945 et mars 1947, il est inspecteur général et chef
d'état-major général de l'armée. En mars 1947 il est inspecteur général
de l'armée, puis inspecteur général des forces armées. D'octobre 1948 à
décembre 1950, il est commandant en chef des armées de l'Europe
occidentale à Fontainebleau.
Il devint haut-commissaire et commandant en chef en Indochine et
commandant en chef en Extrême-Orient (1950-1952) et met sur pied une
armée nationale vietnamienne. Epuisé par le surmenage auquel il s'est
astreint tout au long de sa carrière et que n'a pas arrangé sa blessure
reçue en 1914, très affecté par la mort de son fils Bernard, tué au
cours de la campagne d'Indochine, et atteint d'un cancer, il meurt à
Paris le 11 janvier 1952 des suites d'une opération. Il est élevé à la
dignité de maréchal de France, à titre posthume, lors de ses
funérailles le 15 janvier 1952. Il est inhumé dans son village natal de
Mouilleron-en-Pareds.
Le Musée national des Deux Victoires :
Créé en 1959, dans la maison natale de Jean de Lattre de Tassigny, le musée établit un parallèle entre Clemenceau et Jean de Lattre de Tassigny, tous deux nés à Mouilleron-en-Pareds.
Georges Clémenceau, dit "Le Tigre".
Par Fanch le Samedi, août 1 2009, 10:18
GEORGES
CLEMENCEAU
Sénateur du Var pendant 18 ans, de 1902 à 1920, Georges Clemenceau a été l’une des grandes figures de la Haute Assemblée mais également de la IIIème République. Né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, Clemenceau passe son enfance en Vendée. Comme son père, il entreprend des études de médecine, à Nantes d’abord, puis, à partir de 1860, à Paris. Il est externe des hôpitaux en 1861 et 1862, puis interne des hôpitaux de Paris. Il obtient sa thèse de doctorat en 1865. Il exercera comme médecin jusqu’en 1885 Parallèlement à ce parcours médical, Clemenceau voyage, notamment en Amérique. Il s’intéresse aussi à la politique ; en 1863, il est emprisonné 4 mois à la prison de Mazas pour avoir proclamé la République sur la place de la Bastille. Son tempérament fougueux lui fera à nouveau connaître la prison en 1872, lorsqu’il est incarcéré 15 jours à la Conciergerie pour une affaire de duel. Clemenceau choisit très tôt le journalisme pour exprimer ses idées. Jusqu’à la fin de sa vie, il écrira des articles dans le Temps, la Justice (dont il est fondateur en 1880), l’Aurore, la Dépêche, le Bloc, l’Homme libre (qu’il fonde en 1913 et qui devient au début de la guerre l’Homme enchaîné). Georges Clémenceau décède 24 novembre 1929 à Paris .. Il est inhumé près de son père, à Mouchamps (en Vendée), où sa tombe est visible au "Colombier", propriété familiale des "Clémenceau". Clemenceau, artisan du retour de l'Alsace et de la LorraineProfondément républicain et anticlérical, le Père-la-Victoire, que l’on était allé chercher à 77 ans, en 1917, pour gouverner la France alors en train de céder face à l’Allemagne, avait dû bâtir sa carrière politique loin de chez lui. Or, pour sa retraite, il y fut accueilli comme l’enfant du pays car la reconnaissance nationale dont il bénéficiait personnellement s’étendait aussi à toute la Vendée : suspectée naguère d’être hors de la République, elle venait de subir les plus fortes pertes au front. |